À une semaine du lancement de la COP 15 Biodiversité à Montréal, chargée d’adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité, les ONG Iles de Paix, SOS-Faim et Autre Terre publient une étude sur les atouts et limites du « land sparing » pour nourrir le monde et préserver la biodiversité.

Faut-il produire de manière industrielle et intensive pour préserver le climat, la biodiversité et nourrir le monde ? Faut-il qualifier l’agriculture biologique de la pire forme d’agriculture pour l’environnement et combattre l’agroécologie au motif que ses rendements pérennisent la faim dans le monde ? Ces argumentations politiques semblent tout à fait contre-intuitives, elles sont pourtant largement répandues dans les hautes sphères de décision, et poussées par des intérêts agroindustriels puissants et bien organisés. Ces arguments reposent, souvent de manière très caricaturale, sur un corpus scientifique non négligeable qui valorise l’économie de la terre, le « land sparing ». Celui-ci promeut la concentration d’une production très intensive dans un minimum d’espace, pour préserver le reste.

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